En 1825, le territoire s'étendait sur 876 ha dont 186 ha de vignes. 50 ans plus tard, Offlanges possédait 140 exploitations agricoles qui exploitaient 380 hectares de vignes. Le vin d'Offlanges fût l'un des plus réputés du Jura. Par convois de chariots, le vin montait vers les Vosges et l'Alsace où il était préféré à tous les autres. La production était si importante que, lorsque le chemin de fer fût créé, une route fût ouverte pour relier Offlanges à la gare de Rochefort-sur-Nenon. Un dicton affirmait : «Quand les gens d'Offlanges ouvrent leurs caves, ils noient les gens.»
Frappé en 1878 par le phylloxéra, le vignoble d'Offlanges fût anéanti. Pour sauver la vigne, il fallait greffer et pour cela, il fallait de l'argent ; mais les trois quarts des vignerons n'avaient pas les moyens et se sont contentés d'utiliser des plants directs. La baisse de qualité, la mévente, la disparition de la main d'oeuvre et l'élevage ont entraîné la disparition du vignoble. En 1972, sur 296 ha cultivés dans la commune, la superficie du vignoble était de moins de 3 ha, pour la consommation personnelle des habitants et un peu de vente à la bouteille.
Ce vignoble a été ressuscité en 1974, sous l’impulsion du docteur Boiteux, conseiller général, et d’Henri Lepeule, conseiller technique du CIVAM (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural) qui cherchaient des volontaires pour replanter de la vigne. Depuis cette date André Guelle et Fernand Guelle ont commencés à travailler la vigne pour en commercialiser la production. La première récolte a eu lieu en 1976. Le Domaine de la Bougarde est aujourd'hui le seul domaine viticole à Offlanges. Le vigneron Maxime Guelle succède à son père Jean-Marie Guelle pour continuer de faire vivre une tradition familiale qui débuta avant la crise du phylloxéra.